La Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) est entrée officiellement en vigueur depuis le 1er janvier 2021 avec comme objectif de constituer un marché unique pour les biens et services. Ratifié jusqu’à présent par 34 pays, l’accord portant création de la Zlecaf a été décidé en 2012 par l’Union africaine et adopté à l’occasion du sommet extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union organisé en 2018 au Rwanda. Avec cet accord, 90% des échanges de biens et de services seront dégrevés des droits de douane.
La Zlecaf, présentée comme la plus grande zone de libre-échange du monde, est susceptible de transformer le continent grâce à son marché potentiel de 1,2 milliard de personnes et son PIB combiné d’environ 3 000 milliards de dollars américains pour les 54 États membres de l’UA. Son but, indique l’Agence de presse sénégalaise, est créer un marché unique pour les marchandises et les services facilité par la circulation des personnes afin d’approfondir l’intégration économique du continent africain et conformément à la vision panafricaine d’une ‘’Afrique intégrée, prospère et pacifique’’ telle qu’énoncée dans l’Agenda 2063.
La Zlecaf vise à ‘’créer un marché libéralisé pour les marchandises et services à travers des cycles successifs de négociations ; contribuer à la circulation des capitaux et des personnes physiques et faciliter les investissements (…) ; poser les bases de la création d’une union douanière continentale à un stade ultérieur ; promouvoir et réaliser le développement socio-économique inclusif et durable, l’égalité de genres et la transformation structurelle des États parties’’.
Elle veut aussi ‘’renforcer la compétitivité des économies des États parties aux niveaux continental et mondial ; promouvoir le développement industriel à travers la diversification et le développement des chaînes de valeurs régionales, le développement de l’agriculture et la sécurité alimentaire ; et résoudre les défis de l’appartenance à une multitude d’organisations qui se chevauchent, et accélérer les processus d’intégration régionale et continentale’’. Le cadre institutionnel pour la mise en œuvre, l’administration, la facilitation, le suivi et l’évaluation de la Zlecaf comprend la Conférence, le Conseil des ministres, le Comité des hauts fonctionnaires du commerce et le Secrétariat.
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