Une mission de la CEDEAO, conduite par l’ancien président du Nigeria Jonathan Goodluck et composée de présidents de Cours constitutionnelles, est attendue ce mercredi au Mali.
Bamako, la capitale a été la proie entre vendredi et dimanche de ses troubles civils les plus graves depuis 2012.
Les violences ont commencé vendredi à l’issue d’un rassemblement, le troisième à l’appel du M5 depuis juin, mais le premier sous le signe de la « désobéissance civile ».
Un climat quasiment insurrectionnel s’est propagé à plusieurs quartiers, dont Badalabougou, fief de la principale figure du mouvement, l’imam Mahmoud Dicko.
Le gouvernement parle de 11 morts. La contestation évoque un bilan plus lourd. Le M5 a dit mardi son intention de demander l’intervention de la Cour pénale internationale pour faire juger les responsables de ces morts.