Des travailleurs de la société Eau du Sénégal (SEN’EAU) ont appelé les pouvoirs publics sénégalais, mercredi, à Pikine (ouest), à “sécuriser” leur “outil de travail”. “J’appelle l’Etat du Sénégal à sécuriser notre outil de travail, SEN’EAU”, a dit, lors d’un point de presse, le coordonnateur de trois syndicats de travailleurs de cette entreprise, Momar Sy. Les syndicats au nom desquels parlait M. Sy déclarent n’avoir pas pris part à la grève de quarante-huit heures (mardi et mercredi) de l’intersyndicale des travailleurs de la société de distribution d’eau.
“Aucune perturbation ne sera notée dans la distribution de l’eau”, assurent les trois syndicats dans une déclaration faite à la presse. Ils invitent aussi la direction générale de SEN’EAU à “beaucoup plus de professionnalisme, pour le maintien et le développement de [leur] seul et unique outil de travail”, ladite entreprise. De nombreux abonnés de la société Eau du Sénégal se plaignent souvent des coupures d’eau et remettent en question les factures présentées par l’entreprise, dont une importante part du capital est détenue par le groupe français Suez.
La société Eau du Sénégal publie quelquefois des communiqués avertissant les abonnés d’éventuels dysfonctionnements sur la distribution de l’eau et les appelle à faire des réclamations au besoin, concernant la facturation. La majorité du capital de SEN’EAU est répartie entre l’Etat du Sénégal, des “partenaires sénégalais” et les employés de l’entreprise.
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