La Revue d’Histoire Contemporaine de l’Afrique enfin en ligne et en total open access ! La création de la RHCA s’inscrit dans un contexte difficile de crises politiques, sociales et morales.
Alors que de nombreux gouvernements tentent par divers biais de réécrire l’histoire sous le prisme du « roman national », largement délégitimé à l’ère de l’histoire globale et connectée, le comité de rédaction de la RHCA pense au contraire que la recherche fondamentale, et notamment en histoire de l’Afrique, doit nous aider à penser le monde, ses connections et ses complexités.
> l’édito : https://is.gd/PEa2O4> le numéro 1 “médias et décolonisations en Afrique (années 1940-1970) coordonné par G. Chomentowski et T. Leyris : https://is.gd/EmDX8r> la rubrique Varia: https://is.gd/WG0KdG> Les comptes-rendus de lecture : https://is.gd/hlfdyX> la rubrique Sources, terrains & contextes : https://is.gd/5YnEF6> la rubrique entretiens : https://is.gd/DP2J3IGros gros boulot du comité et des coordinateur.trice.s du numéro ! Longue vie à la revue !
Ce numéro thématique de la Revue d’Histoire Contemporaine de l’Afrique est consacré à plusieurs supports médiatiques (presse, cinéma, radio, télévision) dans des pays d’Afrique francophone à l’époque du colonialisme tardif et jusqu’aux premières décennies après les indépendances. À travers différents cas nationaux (Congo belge, Sénégal, Togo, Haute-Volta, Côte d’Ivoire, entre autres), et à partir d’entretiens et d’archives inédites, les auteurs reviennent sur la formation, le parcours et le rôle des acteurs de ces médias (journalistes, coopérants, missionnaires, distributeurs de films, etc.) ; ils analysent les contenus (écrits et audiovisuels) et leurs réceptions ; ils interrogent la rupture et les continuités qui ont enjambées la césure politique des indépendances dans le développement de ces médias. Dans chacun de ces sept articles, l’étude des médias – considérés comme objet et non seulement comme source d’histoire – révèle la nécessité de varier les échelles d’analyse, du local au global en passant par l’impérial, afin de contribuer à l’histoire culturelle de ces pays d’Afrique.
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