La Société Internationale Islamique de Financement du Commerce (ITFC), membre de la Banque Islamique de Développement (BID), et son partenaire le Centre de Recherches Statistiques, Economiques et Sociales et de Formation pour les Pays Islamiques (SESRIC), ont lancé aujourd’hui un rapport technique sur les impacts potentiels de la Zone de Libre Echange Continentale Africaine (ZLECAf) sur une sélection de pays membres de l’OCI, à savoir la Côte d’Ivoire, l’Egypte, la Guinée, le Mozambique, la Tunisie et l’Ouganda.
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L’objectif de la ZLECAf est d’intégrer, de rentabiliser et d’industrialiser les économies africaines d’environ 1,3 milliard de personnes avec un produit intérieur brut (PIB) combiné de 2,5 trillions de dollars US en prix courants, ou 6,8 trillions de dollars US sur la base de la parité du pouvoir d’achat (PPA).
Afin de dévoiler les conclusions de ce rapport de recherche, un événement virtuel a été organisé avec la participation de M. Hani Salem Sonbol, Directeur Général de l’ITFC ; M. Nabil Daboor, Directeur Général du SESRIC ; Mme Ngone Diop, Directrice de l’UNECA – Bureau sous-régional de l’Afrique de l’Ouest ; M. Saliou Sow, négociateur en chef de la ZLECAf pour la Guinée ; Mme Astou SY, négociatrice en chef adjointe de la ZLECAf pour le Sénégal et M. Chaouki Jaballi, directeur de la coopération avec les pays arabes et l’Union africaine, ministère de la coopération tunisien.
Des sujets importants tels que la facilitation d’investissements dans les infrastructures de production pour renforcer la compétitivité des entreprises nationales, la nécessité de créer des chaînes de valeur regionals, le soutient d’investissement dans des infrastructures intelligentes afin d’améliorer la connectivité et de permettre une circulation plus fluide des biens et des personnes ou encore la protection des segments vulnérables des sociétés afin de parvenir à une croissance plus équilibrée ont été abordés lors du lancement du rapport.
M. Hani Salem Sonbol, Directeur Général de l’ITFC, a déclaré : « La ZLECAf est une importante opportunité pour l’Afrique de s’intégrer davantage et de créer une valeur transfrontalière qui se reflétera dans la croissance socio-économique du continent. L’ITFC s’engage à aider les membres de l’OCI à tirer le meilleur parti de l’accord, non seulement pour stimuler le commerce, mais aussi pour créer des emplois durables, renforcer la coopération internationale et développer les industries locales, autant d’éléments cruciaux pour les économies continentales et mondiales de l’après Covid. À l’appui de notre engagement, l’ITFC continuera d’investir dans des programmes tels que le programme des Ponts du Commerce Arabo Africains (AATB) et les initiatives de promotion du commerce intra-africain et intra-OCI. »
M. Nebil Dabur, DG SESRIC a déclaré que, « La Zone de libre-échange continentale africaine est une étape critique dans l’amélioration de la coopération et de l’intégration économiques parmi les pays africains. Pour que les pays partenaires tirent profit des opportunités et relèvent les défis associés à cette initiative révolutionnaire, des politiques, des outils et des ressources appropriés seront nécessaires afin de mettre en œuvre efficacement ces politiques. Le partenariat SESRIC-ITFC sert exactement ce but et nous sommes impatients de procéder avec les deux prochaines séries de notre partenariat. Le SESRIC, fort de quarante annézs d’expérience et de réalisations réussies dans les trois domaines de son mandat, à savoir les statistiques, la recherche et la formation, continuera à soutenir les efforts de l’OCI et de ses pays membres dans l’ère de la ZLECAf. »
Le 1er janvier 2021, la ZLECAf est devenue opérationnelle avec la ratification de 34 États membres de l’Union africaine (UA), qui est ensuite passée à 37 au 7 Juillet 2021 selon le dernier rapport du Trade Law Centre (TRALAC). . Il s’agit d’une étape importante pour le développement du commerce régional et de l’intégration économique entre les pays africains. La ZLECAf facilitera, harmonisera et coordonnera mieux les politiques commerciales et éliminera les problèmes liés au cumul des accords commerciaux sur le continent. Les résultats escomptés ne se limitent pas au seul commerce international. L’accord soutiendra une plus grande intégration économique, favorisant la compétitivité des industries nationales, facilitera une meilleure allocation des ressources et contribuera à attirer davantage d’investissements directs étrangers.
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