« Au moins 117 militaires centrafricains ont trouvé refuge à Garoua-Boulai dans la région de l’Est du Cameroun », après une offensive de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC), a annoncé le gouverneur de la région de l’Est, Grégoire Mvongo. Selon cette autorité, les militaires centrafricains ont été accueillis à partir du 23 décembre à Garoua-Boulai, une ville frontalière de l’est du Cameroun, après les attaques rebelles au nord-ouest de la Centrafrique. « Ils sont arrivés avec leurs équipements de guerre et ont été désarmés avant d’être accueillis par le sous-préfet de Garoua-Boulai et les autorités militaires de la localité », a-t-il précisé. Selon la même source, les soldats exilés sont logés dans un camp militaire en attendant leur retour en Centrafrique une fois que la situation sécuritaire va s’améliorer. Depuis la dégradation de la situation sécuritaire en Centrafrique, les autorités du Cameroun sont en vigilance permanente. Le 20 décembre, le gouverneur de la région de l’Est a présidé à une réunion sécuritaire à Garoua-Boulai sur la crise centrafricaine. « Le nombre de réfugiés augmente sensiblement de jour en jour. Vous avez de hautes personnalités centrafricaines qui sont venues s’installer pour des raisons sécuritaires. Vous avez du matériel des travaux publics qui sort de la Centrafrique », avait indiqué le gouverneur à la presse à la sortie de cette réunion. En Centrafrique, la situation reste extrêmement tendue depuis l’invalidation de la candidature de l’ancien président, François Bozize. Plusieurs villes au nord-ouest du pays ont été le théâtre de combats entre groupes rebelles et forces armées centrafricaines. Le gouvernement et la communauté internationale n’ont pas cessé d’appeler au calme. Vendredi dernier, trois Casques bleus burundais ont été tués en Centrafrique, où la coalition de rebelles a rompu son cessez-le-feu peu avant les élections présidentielle et législatives de dimanche 27 décembre.
Avec Agence Anadolu
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