Parmi les cibles du logiciel-espion Pégasus, on retrouve les numéros de téléphone de 14 chefs d’État dans le monde parmi lesquels le sud-Africain Cyril Ramaphosa, le roi du Maroc, Mohammed VI ou le président Français Emmanuel Macron, selon le Washington Post.
Plus de 600 responsables gouvernementaux et politiques de 34 pays ont été sélectionnés comme « personnes d’intérêt » par les clients de la société NSO Group. On compte, parmi elles, l’Égyptien Mostafa Madbouly, l’Irakien Barham Salih, le Pakistanais Imran Khan, le Libanais Saad Hariri, l’ancien premier ministre Ougandais Ruhakana Rugunda, ou encore le Belge Charles Michel.
Bien que la présence d’un numéro sur la liste ne signifie pas nécessairement que les numéros étaient effectivement espionnés, ces nouvelles révélations suffisent à faire monter la pression autour de la société israélienne NSO, qui a déclaré que le président français n’a jamais été ciblé par ses clients.
Ceci alors que, de son côté, le Parquet de Paris vient de lancer une enquête pour espionnage.
« Le gouvernement israélien ne doit pas non plus autoriser de licences pour l’exportation de la technologie de cybersurveillance de NSO Group s’il existe un risque substantiel qu’elle soit utilisée pour des violations des droits humains.», selon Amnesty International.
Israël, justement, devrait lancer une enquête sur l’utilisation de “Pegasus”, selon le Guardian. L’information, non encore confirmée par les sources officielles à Tel Aviv, intervient au moment où les pressions se font croissantes sur le gouvernement, au fil des révélations.
Ayi Renaud Dossavi
Ecofin
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