Trois semaines après le coup d’Etat militaire mené par le colonel Assimi Goïta à Bamako au Mali, le discours du gouvernement français est teinté de prudence. Officiellement, rien ne change sur le terrain. Les 5.500 militaires français de l’opération Barkhane poursuivent leurs opérations au nord du Mali en coopération avec l’armée malienne et le G5 Sahel, qui coordonne les forces du Mali et de ses voisins, Niger, Burkina Faso, Tchad, et Mauritanie, dans les régions frontalières.
Mieux, indiquent Les Echos, ce six septembre, le montage d’une force spéciale, nommée « Takuba », avec des partenaires européens (Estonie, Republique tchèque, Suède et sans doute bientôt Italie) se poursuit et ne connaîtrait pas de retard. Une première opération entre forces armées françaises, estonienne et malienne a eu lieu au nord de Gao la semaine dernière.
La ministre français des Armées, Florence Parly a assisté à une réunion avec ses homologues européens et nord américains. Ceux-ci ont réaffirmé un soutien unanime pour « la poursuite de la lutte contre le terrorisme au Sahel ».
La force barkhane a chassé les djihadistes du nord du mali et installé le mnla qui a utilise ces forces occultes pour ses besoins