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Livre bilan des 12 ans de Macky Sall au pouvoir #PDF

AVANT PROPOS

En se présentant, en février 2012, devant les Sénégalais pour briguer leurs suffrages, le Président Macky SALL avait suscité l’espoir de tout un peuple. Elu triomphalement alors, puis réélu sept ans plus tard, il est peu de dire que les grandes espérances placées en lui n’ont jamais été déçues. Dans la transition qui s’opérait à son accession au pouvoir, entre un chapitre à fermer et un avenir à inventer, celui que les Sénégalais appellent affectueusement Macky a fait face à une équation complexe : satisfaire les attentes grandissantes des populations tout en étant, dans le même temps, confronté à une insuffisance des moyens de l’Etat. Anticipant sur les défis inhérents à la gouvernance mais aussi aux chocs exogènes et soucieux de coller à ce bon mot devenu vérité universelle : « gouverner c’est prévoir », le Président SALL a procédé à un recadrage de la gouvernance. Dans la première année de son magistère, il a ainsi réorienté la trajectoire de notre pays sur la voie de la prospérité durable, le Yoonu Yokkute, avant d’entreprendre, dès 2013, de doter le Sénégal d’un plan stratégique à l’horizon 2035, passant ainsi des habituelles programmations sur le court terme à une planification sur une génération. Le Plan Sénégal Emergent, fruit d’un travail de longue haleine réalisé par de hauts cadres nationaux, en relation avec des partenaires techniques extérieurs, a, dès sa phase d’amorçage, mis en cohérence les orientations et défis urgents du Sénégal dans un monde en perpétuelle mutation. Sa pertinence réside d’abord dans la transformation structurelle de l’économie avec des bases de croissance plus élargies passant du couple composé des services financiers et du numérique à un cercle vertueux alliant plusieurs moteurs notamment l’agriculture, le tourisme, les mines, l’énergie, les infrastructures, l’habitat … Le PSE obéit aussi à un impératif de convergence économique. En effet, n’étant soumis qu’à un mouvement vers le mieux-être des sénégalaises et des sénégalais, sa mise en œuvre s’est faite de manière sobre, graduelle et prudente, édulcorant les risques et les tentations des sirènes de l’aventure.

Ni inertes, ni obnubilés par les fausses évidences venues d’ailleurs, le PSE a jeté les bases d’un pays qui, en toute souveraineté et en toute responsabilité, a tracé son sillon. Toutefois, l’obligation, incessamment rappelée par le Président SALL, a toujours été d’œuvrer à rapprocher nos standards de gouvernance et de performance des références internationales. Ainsi, ce plan adossé à une vision et articulé autour d’objectifs prioritaires a redessiné le visage de notre pays. De sorte que quiconque aura pour ambition – pour ne pas dire projet – de poursuivre la construction d’un Sénégal fort de progrès économiques, de justice sociale et de renforcement de l’Etat de droit, n’aura d’autre choix que d’y inscrire son action, quitte à le renommer du fait de considérations purement politiciennes. Durant son premier mandat, il s’est attelé, avec des équipes constituées de talents sénégalais, à redresser les finances publiques, à restructurer l’économie, à renforcer nos capacités budgétaires et à engager des investissements structurants. Les mesures prises dans ce sens ont permis d’attaquer les problématiques liées à l’appareil productif. Il fallait produire plus dans les domaines agricole, minier, infrastructurel, énergétique pour générer un triplement de la croissance. Ces performances, détaillées dans le présent document, ont eu pour effet d’accélérer l’élan vers plus d’équité territoriale et d’inclusion sociale. L’objectif poursuivi était de rendre accessible les services sociaux de base dans nos villes et nos villages les plus reculés et d’octroyer à nos concitoyens plus de moyens pour mieux contribuer au développement de la nation. Les réalisations obtenues à cet effet ont eu pour conséquence directe la valorisation du capital humain par le développement des aptitudes de nos concitoyens et du potentiel de nos territoires, en connectant plus et mieux nos lieux de vie. Ainsi les populations ont pu avoir davantage accès à l’éducation, au savoir, aux formations qualifiantes, aux soins de santé. Aussi de nouvelles infrastructures énergétiques et de transport ont été réalisées. Le deuxième mandat du Président Macky SALL a porté le sceau du mieux vivre. La mise en œuvre du PAP II en a été la boussole.

Si la conduite des projets et réformes phares a débouché sur de bons résultats obtenus dans différents secteurs, malgré l’impact de la pandémie de Covid-19 et du conflit russo-ukrainien, il faut souligner que ces résultats découlant de la résilience de notre économie auraient pu être meilleurs sans ce coup de frein mondial. Afin d’engager la relance face à cette nouvelle donne prélude à une reconfiguration de la gouvernance mondiale que le Président SALL a appelé de ses vœux en œuvrant pour une Afrique mieux représentée dans les instances internationales, un plan d’actions prioritaires ajusté et accéléré ou PAP 2A a été élaboré. Cet ajustement a été bâti autour d’une volonté forte de recentrage des priorités pour atteindre des objectifs cruciaux de souveraineté alimentaire, sanitaire et pharmaceutique. Il s’agissait aussi de maintenir le cap déjà tracé de l’émergence. Malgré les difficultés, la détermination du Président Macky SALL est restée intacte et son combat le même : augmenter le champ des possibles afin que dans le Sénégal de demain il fasse mieux vivre, qu’à tous l’espoir soit permis, que, pour tous, le futur soit désirable. Voilà pourquoi il a mis un point d’honneur de laisser à son successeur un Etat debout, malgré des assauts répétés contre la République et une économie florissante construite sur des bases solides. Ce, pour que les chocs exogènes ne puissent en ébranler la trajectoire et que la parole populiste ne sache ternir ce legs. Un legs que ses héritiers politiques entendent protéger et perpétuer car là réside aussi le sens du « Liggeyal Elek » ; les victoires de demain se construisent aujourd’hui à partir d’un bilan synonyme de point d’appui pour relever le plus grand défi qui soit : continuer d’être à la hauteur de notre grand pays.

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