La liberté et l’indépendance politique de l’Afrique demeurent incomplètes tant que le continent ne disposera pas d’un contrôle total sur ses riches ressources naturelles, a déclaré le président zimbabwéen Emmerson Mnangagwa. “L’époque que nous vivons aujourd’hui en Afrique est l’histoire de la pleine possession et de l’utilisation de nos ressources afin de moderniser, industrialiser et finalement améliorer la vie de notre population”, a-t-il expliqué. M. Mnangagwa s’exprimait à la cérémonie de lancement de la construction du Musée de la libération africaine dans la capitale Harare, un projet qui vise à documenter et préserver l’histoire des guerres de libérations de l’Afrique.
“A travers ce projet continental, mettons de côté les récits eurocentrés et unilatéraux qui ont occupé trop longtemps l’espace public.” “Nous progressons ensemble, liés par les idéaux du panafricanisme, de la philosophie de l’Ubuntu et de la Renaissance africaine, via la documentation, la protection, la préservation et la promotion de la riche histoire de notre libération”, a affirmé M. Mnangagwa. Ce projet est mené par l’Institut de la connaissance africaine, une organisation panafricaine de recherche, en collaboration avec le gouvernement du Zimbabwe. Le musée a reçu les soutiens significatifs de la Chine, de la Russie et de l’UNESCO en faveur de ce projet historique.
La Chine a promis de verser un capital de démarrage et a depuis invité les acteurs zimbabwéens du projet à se rendre en Chine afin de profiter de l’expérience chinoise sur la manière de réaliser des projets d’une telle ampleur. Plusieurs pays africains ont aussi déclaré qu’ils soutenaient le projet de musée sur la libération du continent. “La construction de ce musée n’a pas pour objectif de nous piéger dans le passé, il doit nous permettre d’utiliser notre histoire pour apprendre du passé et définir un avenir meilleur pour les prochaines générations”, a assuré M. Mnangagwa.
Source: Agence de presse Xinhua
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