A l’occasion de la célébration de la 53éme commémoration de la fête nationale de son pays, l’ambassadeur de l’Oman au Sénégal a mis en exergue l’excellence de la coopération bilatérale entre le Sultan Omanais Haitham Bin Tariq et le chef de l’Etat Macky Sall. Il a également souligné leur volonté d’ouvrir de nouvelles perspectives pour un partenariat fructueux et mutuellement bénéfique.
Le Sultanat d’Oman célèbre la 53ème Fête nationale de son pays, ce 18 Novembre 2023. Occasion saisie par l’Ambassade du Sultanat d’Oman à Dakar pour passer en revue “les excellentes relations diplomatiques et privilégiées qu’entretient le Sultanat d’Oman avec la République du Sénégal, sous la haute autorité de sa Majesté le Sultan Haitham Bin Tarek et son Excellence Monsieur le Président Macky Sall”. Dans une note, la représentation diplomatique renseigne que le Sultanat d’Oman souhaite renforcer sa coopération bilatérale avec le Sénégal, et s’ouvrir à des investissements publics et privés.
“Dans ce cadre, un accord d’entente a été signé dans le domaine des services aéroportuaires entre le gouvernement omanais et sénégalais”, lit-on dans le document.
Cependant, le Sultanat s’est engagé “dans une époque de modernité et de progrès sous la conduite éclairée du Sultan Haitham Ben Tarik”.
À cet égard, précise le communiqué, un plan dénommé OMAN VISION 2040 a été élaboré pour prendre en compte tous les aspects du développement futur d’Oman.
Cette Vision, selon les services de l’ambassade, vise “à élever Oman au rang des pays développés dans les domaines socio-économiques, de l’environnement, de la bonne gouvernance et du développement institutionnel”.
En outre, rappelle le document, le Sultanat d’Oman mène une stratégie nationale pour le net zéro émission de carbone et la transition énergétique, “ceci en conjuguant ses efforts à travers un Laboratoire d’observation du carbone, également avec une coopération et un partenariat entre un certain nombre d’entités publiques et privées qui sont impliquées dans ce domaine”.
“Le Sultanat d’Oman œuvre à occuper une place de leader parmi les pays producteurs d’hydrogène vert sur le plan mondial, tout en s’appuyant sur la disponibilité des potentialités essentielles pour sa production, à savoir l’énergie solaire, l’énergie éolienne, l’étendue des terres, ainsi que ses ressources humaines, voire ses cadres”, rappelle le document.
Sur le plan énergétique, l’on note que le Sultanat d’Oman en matière de production et d’exportation d’énergie, de même que sa position sur les marchés et les corridors du commerce international, contribue “à en faire un pionnier dans ce domaine”. “Nonobstant les relations internationales dont il a le privilège à travers le monde, ce qui participe au renforcement de la coopération et du partenariat avec les Etats frères et amis, dans la production et l’exportation d’hydrogène vert”, ajoute le document.
Le communiqué indique égal que le Sultanat d’Oman a pu initier, ainsi, des mesures fondamentales et importantes pour la facilitation des procédures de réglementation du secteur de l’hydrogène, et de mettre en place le cadre juridique et les politiques nécessaires pour son développement. Et d’allouer des sites appropriés pour sa production, afin d’attirer les investissements, et d’œuvrer à la localisation de cette technologie, ainsi d’élaborer les études nécessaires à cela, en accompagnant les mutations internationales vers la réduction des émissions de carbone, d’autant plus que l’hydrogène a de larges utilisations qui contribuent à la diversification des sources d’énergie, la réduction des émissions de carbone et la promotion de la croissance économique.
Toujours dans ses réalisations, rappelle-t-on, le Sultanat d’Oman a également lancé des opportunités et des incitations à l’investissement dans le secteur de l’hydrogène, à cet effet, “une superficie de plus de 50 000 kilomètres carrés a été allouée aux projets d’hydrogène vert qui seront mis en place par étapes.
De plus, nos plans ambitieux visent également à produire plus d’un million de tonnes d’hydrogène vert d’ici 2030, afin d’atteindre, en 2050, une exploitation de 30 % des terrains actuellement allouées pour produire environ 8 millions tonnes”.
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