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La presse en situation(s) (Par Elie Charles Moreau)

Au-delà des bruits et fureurs entre la presse, en sa diversité, et la Tutelle, et que d’aucuns, pour des raisons que ma raison peut comprendre, on vite fait d’assimiler à quelque velléité de chasse aux sorcières, je continue à croire que la Presse est un mal nécessaire et des meilleurs baromètres d’évaluation de la Démocratie. Ne serait-ce que par ce fait, il est impérieux de l’encadrer, de l’accompagner et lui assurer les soutiens d’un adéquat exercice de ses fonctions. Du coup se pose l’impérieuse obligation, pour elle, d’honorer les pré-requis qu’exige l’Etat quand, de surcroît, il est de Droit et prêche pour l’Ethique, la Déontologie et le bataclan. C’est, là, transition pour aller à l’essentiel et, en synthèse, dire ceci : Le devoir de bonne gouvernance ne saurait faire que des heureux ! Au-delà d’être des vocables, voire des choix d’administration d’Etat, les concepts de « Jub », de « Jubël » et de « Jubbënti » sont, certes, des équations très complexes, ne serait-ce que par leurs hautes teneurs de stress et de colères, de rages et de râles. Toutefois, ils sont fort aisés à apaiser et donc à résoudre. lI importe de tout faire à fin d’être en conformité d’avec les normes établies et, ainsi, d’être quitte d’avec sa conscience ! Et si, par ce tour de propriétaire, par le ministre de tutelle, les nouvelles suprêmes autorités ne désirent qu’une chose : bannir à jamais la donne qui voudrait qu’au Sénégal, le « laisser aller, laisser faire » soit un principe d’administration et « les mauvais comptes, la marque de fabrique des bons gestionnaires ». Qui encore parlait de « Ruptures » et, brandissait « balai », au point de l’ériger, tacitement, en symbole de « Set Setal » de cadre logique de vie tout autant de mentalités compatriotiques ? « Bassirou ou Ousmane » ou les deux tout à la fois ? Mon p’tit doigt ne m’en a encore rien dit, le bougre.


Elie Charles Moreau

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