Dindé Félo (Kédougou), 23 août (APS) – Nous quittons Kédougou, cette ville du Sud-est du pays arrosée depuis le début de l’hivernage par des pluies torrentielles. Après plus de trente minutes de trajet à moto, sur une piste boueuse, glissante et un relief accidenté, se profilent à l’horizon, les cases qui se dressent fièrement au sommet du plateau de Dindé Félo.
Dandé, Diogoma, Afia, Badiary et Nandoumary, cinq hameaux de la commune de Dindé Félo, qui ne sont situés qu’à 45 kilomètres de Kédougou, leur chef-lieu de région, sont très difficiles d’accès. Il faut encore patienter des heures pour y arriver enfin. Peuplés de plus de deux mille habitants, les villages du Plateau doivent surtout leur réputation à la cascade qui a fait de la zone environnante une attraction touristique.
Sur place, après les salutations d’usage, les chefs de village sont très prompts à aborder les goulots d’étranglement du décollage de leurs localités respectives et à témoigner des difficiles conditions de vie des populations.
Les cinq villages du Plateau de Kédougou sont confrontés à trois principaux problèmes, à savoir le manque d’infrastructures sociales de base, l’inexistence de route et la faible couverture du réseau mobile sénégalais, plus particulièrement à la frontière entre le Sénégal et la République de Guinée.
‘’On souffre trop’’, relève l’un d’eux. ‘’Nous ne disposons pas d’infrastructures sociales de base. Les malades et les femmes enceintes souffrent, faute de moyen d’évacuation (ambulance). Il y a aussi l’enclavement des villages du plateau qui encourage le banditisme’’.
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