Croisée de réflexions, transversalité des analyses, pluralité de perspectives, l’Afrique doit, face à un anéantissement démographique dû à un voyage incertain des milliers de jeunes, réorienter le débat sur l’immigration irrégulière. La quête d’une solution constante et progressive des autorités africaines face à ce phénomène, passe par une jeunesse, aujourd’hui, dans une dynamique de reconstruction de ce continent […], d’ailleurs le contexte mondial l’imposant aux états. En effet, le chômage, la pauvreté, l’instabilité sont certes des facteurs expliquant naturellement cette immigration irrégulière, mais l’absence d’une politique efficace de jeunesse, par les états africains, reste l’erreur la plus fatale, du fait de semer le désespoir, la démotivation, parfois la haine chez elle.
Oser l’Afrique nouvelle, sans la priorité sur une politique qui promeut la jeunesse, dans toute sa diversité, et dans tous les secteurs qui fortifient l’économie, les progrès, n’est que synonyme d’échecs, surtout dans un monde concurrentiel. En effet, les états africains, ont ignoré pour la plupart du temps, les projets, les initiatives accompagnés de financements pour inviter cette jeunesse à mieux s’approprier le développement. Entre 2007 et 2022, ce continent a perdu plus qu’il n’aurait imaginé et cette perte en vie humaine continue sous parfois le regard complice de certaines autorités, qui, dans plusieurs rapports, forums, panels et chroniques sont interpellées. Aujourd’hui, plusieurs regards sont orientés sur le continent africain, car pour certains, celui-ci est l’avenir.
En 2019, Jean Hervé Lorenzi, un grand économiste par ailleurs chroniqueur titrait son chronique dans “LES ECHOS”, “L’avenir, c’est l’Afrique”, axant celle-ci sur [les nombreuses potentialités du continent africain…], et cet aperçu est une vérité retrouvée dans plusieurs autres pensées d’auteurs.
Alors dire que l’immigration irrégulière peut progressivement être [un vieil souvenir si les autorités s’intéressent à la valorisation des ressources à travers les jeunes issus de ce continent]. Ainsi, il serait mieux, de multiplier ces réflexions qui ne doivent aucunement se limiter à leur théorisation. “L’Afrique est l’avenir du monde” repenser le développement de l’économiste Carlos LOPÉS publié en mars 2021, “L”Afrique doit s’unir” Collection de textes politiques de Kwamé NKRUMAH en novembre 2001, restent des ouvrages, qui en réalité peuvent édifier plus sur cette question.
[Pour développer l’Afrique, il revient de miser sur nos ressources, sur notre jeunesse, sur son autonomisation…]. Aujourd’hui, face à un monde en pleines mutations économiques, sociales, culturelles…, l’Afrique est entre la progression et la régression. Pour panser la question de l’immigration irrégulière, nos autorités doivent tous autant qu’elles sont, convertir leurs forces pour proposer davantage des solutions existentielles et solides. L’éducation en Afrique doit aujourd’hui correspondre aux exigences du moment pour mieux aider cette jeunesse en perdition et espionner l’Europe afin de réinventer une politique d’industrialisation en vue de favoriser l’emploi, nos terres, notre mer, nos ressources gazières et minières. Ceci, est précédé par ailleurs d’un changement impératif des mentalités qui découle d’une confiance en soi, de la motivation individuelle mais de la quête de l’intelligence aujourd’hui devenue la portée mondiale.
[L’entrepreneuriat reste aussi le seul issu pour promouvoir le développement de l’Afrique à travers sa jeunesse et ceci est une solution forte pour l’immigration clandestine. À ceci, s’ajoute l’union des mains pour un salut commun car l’Afrique sans les Africains est l’Afrique dépouillée].
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