La section du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes) de l’Université Assane Seck de Ziguinchor (Uasz) a décrété les 29 et 30 juin un mot d’ordre de grève de 48 heures non renouvelable, afin de réclamer des sommes dues au personnel d’enseignement et de recherche. Secrétaire général de cette section, Alpha Oumarou Ba précise que les autorités académiques s’étaient engagées à éponger les sommes dues aux enseignants non permanents, avec à la clé une rallonge de 1,68 milliard de francs Cfa devant être prise en charge par la loi de finances rectificatives de mai 2022. « Nous avons décrété ces 48 heures non renouvelables en guise d’alerte. Si nous ne rentrons pas dans nos fonds, il est envisagé de durcir le ton par un boycott systématique de l’examen du Baccalauréat 2022 qui se profile à l’horizon » avertit Alpha Oumarou Bap cité par l’Aps. Il s’exprimait jeudi au cours d’un point de presse organisé par la section du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur de l’Université Assane Seck de Ziguinchor, au sein de l’institution universitaire, en présence de membres du personnel d’enseignement et de recherche. Le secrétaire général indique que les sommes dues devraient permettre de payer les heures supplémentaires, les cours mis en ligne, les missions préfinancées, l’avancement de carrière, les voyages d’études de l’année écoulée, ainsi que la dette due au restaurant du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur. Alpha Oumarou Ba ne manque pas de préciser que même si les vacataires sont effectivement rétribués, le personnel d’enseignement et de recherche est laissé en rade.
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