Oui, le départ de Augustin Senghor est devenu une demande nationale ! Cette exclamation rime avec la spirale d’une gestion sombre de la Fédération sénégalaise de football . Cette dernière reste un mal qui interpelle la Nation . Cette gestion a tout d’un maraudage hideux ponctué d’échecs et de revers. A ces échecs s’ajoute une mafia qui ne dit pas son nom.
La Fédération Sénégalais de football est devenue un grenier de forfaitures. Me Augustin Senghor qui la dirige depuis des années sans aucun résultat semble avoir plus de temps à consacrer à son cabinet d’avocat qu’au moindre besoin de la FSF. Avec le nombre d’années passées à la tête de la Présidence, il est devenu improductif. Plus grave même, il semble bien avoir à son profit un clan complice et clanique si bien audit de la structure s’impose.
Selon un responsable sportif, Me Augustin Senghor n’est pratiquement jamais au siège de la FSF. C’est de son cabinet qu’il gère tout et seul, ou parfois avec des acolytes dont la boulimie inassouvie et la détermination à être toujours au cœur de la FSF sont flagrantes. Ils bénéficient de dividendes, de rémunération et de primes et se montrent prêts à tout pour en jouir.
La perfidie, la boulimie, le faux-jeu, le parti-pris et la conspiration auréolés par une spirale d’échecs ont fini par ankyloser le Football sénégalais. Mais le silence complice de certains membres du Bureau de la Fédération Sénégalaise de Football, les rencontres hors statuts, les réunions clandestines et les entrevues conspiratrices finissent bien par convaincre qu’aucun sacerdoce et aucun esprit patriotique n’est finalement animé par ces gens –là qui sont prêts à tout pour s’accrocher à la direction de cette structure nourrissante et bien calorifique pour un 4ém mandat de leur mentor et complice . Les plus sérieux se soumettent eux-mêmes au silence, étant dépassés par les funambules somnambules qui ne comptent que sur une gymnastique du droit pour légitimer leur forfaiture.
Au Sénégal, le Football est, dans tous les cas, dans une situation de révolte qui met les amateurs dans un état de désappointement et de colère silence qui risque de finir de manière regrettable. Il est de notoriété publique que la Présidence de la FSF a échoué. Or, dans une société policée, de valeurs et principes moraux, un perdant présente ses excuses et va ailleurs. Mais des magistratures comme la sienne, éternelles et patriarcales, ne constituent pas une incongruité dans la marche du sport. Leurs fins sont souvent malheureuses.
Babacar Justin MBENGUE
Journaliste / Consultant en Communication et Relations Publiques
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