La ville de Dakar, en partenariat avec le Fonds d’Archives africain pour la sauvegarde des mémoires présente, du 08 novembre au 08 décembre, à l’hôtel de Ville de Dakar, les archives de la ville de Dakar, de l’indépendance à nos jours, pour constituer une mémoire collective qui informe les décisions politiques et urbaines, permettant aux acteurs locaux d’élaborer des projets en adéquation avec l’héritage historique et les aspirations des citoyens.
« Le Fonds d’archives africain pour la sauvegarde des mémoires s’associe à la ville de Dakar pour cette exposition qui vise à retracer l’histoire et le patrimoine, à travers une expérience interactive et éducative, en valorisant des documents d’archives, des médias numériques, et en associant des contributeurs venants des champs d’étude divers, pour une narration insolite et ouverte, qui vise à éclairer sur l’histoire et le devenir de l’ancienne de l’Afrique Occidentale française », a expliqué, le directeur exécutif du Fonds d’Archives africain pour sauvegarder des mémoires, Marco Lena, lors d’une visite guidée, suivie d’un point de presse, ce mardi 12 novembre, à Dakar.
C’est dans ce cadre que l’exposition Ruines s’affirme comme une expérience immersive unique, présentant cinq espaces interactifs qui invitent le visiteur à plonger au cœur des richesses archivistiques de la ville de Dakar, à travers des photos.
Les espaces interactifs :
Chaque espace de l’exposition est conçu pour engager le sens et stimuler la réflexion. Les visiteurs peuvent s’immerger dans des archives historiques, à travers divers médias et sens, découvrir des récits sensoriels oubliés et explorer les vestiges d’une ville en constante évolution.
La ville de Dakar, en tant que témoin des changements sociaux et architecturaux réflexion sur l’héritage culturel et son influence sur l’identité locale.
« Ruines est bien plus qu’une simple exposition ; c’est un voyage à travers le temps et l’espace, une invitation à redécouvrir et à reconstruire notre mémoire collective. En unissant technologie, art et histoire, cette exposition promet d’être une expérience inoubliable qui résonne avec le passé tout en s’ouvrant sur de nouvelles perspectives », lit-on dans le document partage avec la presse.
En effet, le Fonds ASM, « œuvre à la recherche, à la préservation et la valorisation des archives sénégalaises africaines. Ancré sur le continent africain, nous avons entrepris un travail de sensibilisation auprès d’institution et de privés sur la nécessité de préserver ces archives, mais aussi de les confronter. Et à travers des échanges avec d’autres fonds d’archives, le Fonds ASM entend tisser des liens pour le partage des savoirs et des mémoires »
Votre avis