Le conseil d’administration de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) a procédé au réexamen du bien-fondé de l’inscription de la République du Bénin sur la liste des pays considérés comme des pays d’origine sûrs au sens de l’article L. 722-1 du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile. À l’issue de ce réexamen, le conseil d’administration a décidé de suspendre l’inscription de la République du Bénin sur cette liste pour une durée de douze mois. Cette décision prendra effet le lendemain de sa publication au Journal officiel de la République française. Elle est contestée par le Bénin qui la juge inopportune.
Le ministre porte-parole du gouvernement a réagi suite à la décision de l’Office français de protection des réfugiés et des apatrides (Ofpra) qui fait état de la suspension du Bénin de la liste des pays « sûrs ». A l’occasion du point de presse du Conseil des ministres mercredi 07 octobre 2020, Alain Orounla a fait savoir que le Bénin remplit les critères qu’un Etat doit remplir pour être élevé au rang des pays « sûrs », contrairement à la position de l’Ofpra « Nous laisserons le temps au temps, comme ils l’ont fait, en nous mettant en sursis de 12 mois. Le Bénin fera la preuve qu’il est un Etat de droit, un Etat de liberté », a conclu le porte-parole du gouvernement.
A croire le ministre Alain Orounla, l’Office français de protection des réfugiés et apatrides n’aime peut-être pas ce qui se fait dans le pays pour le renforcement des droits de l’Homme ou ne dispose pas de tous les éléments d’appréciation.
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