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Enseignement supérieur : une nouvelle feuille de route pour les cinq prochaines années

Le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a dévoilé, mardi, sa lettre de politique sectorielle pour la période 2025-2029. Ce document stratégique, finalisé lors d’un atelier à Diamniadio, trace les grandes orientations qui guideront l’action du gouvernement dans le domaine de l’enseignement supérieur au cours des cinq prochaines années.

Sous la présidence du ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Dr Abdourahmane Diouf, les acteurs du secteur ont validé une feuille de route articulée autour de cinq axes prioritaires : la gouvernance, le numérique, le financement, les infrastructures et équipements ainsi que l’employabilité des diplômés.

Renforcement de la gouvernance et modernisation du système

L’un des objectifs clés de cette politique est le renforcement de la gouvernance interne des établissements d’enseignement supérieur. La crédibilité, la transparence et l’efficacité seront au cœur des réformes, avec la mise en place d’un cadre de dialogue permanent pour réduire les tensions et améliorer le climat social dans les universités.

Accélération de la digitalisation

Le ministère mettra également l’accent sur le numérique, en renforçant l’enseignement à distance et en déployant des plateformes de formation en ligne (e-learning). L’objectif est de faciliter l’accès à l’enseignement supérieur et d’améliorer la qualité de l’apprentissage grâce aux nouvelles technologies.

Un financement durable et efficace

Le financement demeure un enjeu crucial. Pour y répondre, le ministère entend renforcer la mobilisation des ressources et optimiser le recouvrement des fonds compétitifs. Cette approche vise à assurer la viabilité des initiatives engagées et à garantir un développement harmonieux du secteur.

Amélioration des infrastructures universitaires

Afin de stabiliser le calendrier universitaire et d’améliorer les conditions d’apprentissage et de recherche, des investissements seront consentis dans la modernisation des campus, des laboratoires et des autres infrastructures académiques.

Favoriser l’employabilité des diplômés

Enfin, l’adéquation entre formation et marché du travail est une priorité majeure. La nouvelle politique sectorielle préconise un alignement des programmes académiques sur les besoins socioéconomiques du pays. Cette stratégie vise à améliorer l’insertion professionnelle des jeunes diplômés et à renforcer l’attractivité des formations dispensées.

En présentant cette feuille de route, Dr Abdourahmane Diouf a réitéré l’engagement de l’État à accompagner le secteur de l’enseignement supérieur pour en faire un levier essentiel du développement national. « Ces mesures permettront de renforcer les capacités des établissements grâce à l’amélioration des systèmes d’information et de gestion des universités et instituts », a-t-il souligné.

Avec cette nouvelle politique sectorielle, le gouvernement ambitionne de doter le Sénégal d’un système d’enseignement supérieur plus performant, inclusif et adapté aux exigences du monde actuel.

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