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Élimination de la rage : Le PNLMTN forme une vingtaine de journalistes

La coordonnatrice du Programme national de lutte contre les maladies tropicales négligées, docteur Ndèye Mbacké Kane, a présidé, ce vendredi 27 septembre, à Dakar, un atelier de renforcement des capacités des journalistes sur la rage, en prélude de la célébration, samedi à Fatick, de la Journée mondiale de la rage, “Briser les frontières de la rage’’, sur l’un des thèmes : “Briser les frontières de la rage ‘’. La cérémonie s’est déroulée en présence des représentants du ministre de la santé et l’action sociale, Dr Ibrahima Sy, d’une vingtaine des journalistes ainsi que des membres de l’Odre national des médecins vétérinaires du Sénégal (ONMS), pour “lever les obstacles à l’élimination de la rage’’.Venu présider à la rencontre, la coordonnatrice, DR Kane, « On ne peut pas guérir de la rage. Dès que la maladie est déclarée, elle est mortelle”, a-t-elle précisé, avant de souligner la nécessité de la prévention qui passe, dit-elle, par la vaccination des chiens.“La vaccination des chiens est la stratégie la plus rentable pour prévenir la rage chez les humains et interrompre la transmission à la source”, avec « le contrôle des populations de chiens errants », a-t-elle laisse entendre, le seul remède, c’est la prévention. Revenant sur la rage, « la rage sévit de façon endémique au Sénégal et pose un problème majeur de santé publique », a-t-elle, spécialiste en santé animale, docteur Anta Cheikh Gueye.Elle a signalé qu’en 2023, “51 suspicions de rage avaient été rapportées par les directions régionales de l’Elevage, dont huit dans la région de Fatick chez les chiens, les bovins et les caprins”.“Sur les 51 suspicions de cas de rage, 28 avaient été accompagnées de prélèvements pour lesquels le LNERV”, Laboratoire national de l’élevage et de recherches vétérinaires, “avait confirmé 22 cas positifs et six négatifs, soit un taux de positivité de 78,57% enregistrés chez les chiens, les bovins, les caprins et les équidés”, a expliqué le docteur Gueye.Vingt journalistes de la Santé ont bénéficié d’un renforcement des capacités sur rage animale et humaine. Les participants ont pu connaitre les signes de la rage et ils vont être des relais auprès des populations dans la lutte contre la rage.

Moctar Sissoko

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