Le brut continue d’animer les marchés. Le Brent a perdu 5 dollars cette semaine en réponse aux craintes de l’impact de l’augmentation des cas de contamination au coronavirus et surtout à l’accord de l’OPEP+ pour doper son approvisionnement à partir d’août.
Le 20 juillet, la banque d’investissement américaine Goldman Sachs a revu à la baisse ses prévisions pour le prix du baril de Brent au troisième trimestre de 2021. Initialement, elle avait prévu que le baril s’échangerait à 80 dollars, mais désormais elle table sur 75 dollars. Ceci, en raison de l’augmentation des cas liés au variant Delta de la Covid-19 qui a commencé à peser sur la demande.
Ainsi, pendant le trimestre en cours, la demande devrait afficher -1,5 million de barils par jour par rapport à son pic de 2019. Au premier semestre, l’impact du variant Delta sur la demande (-1 million de barils par jour) avait été plus que compensé par le ralentissement de l’offre de l’OPEP+.
Goldman Sachs prévoit que la demande au dernier trimestre devrait afficher -1,7 million de barils par jour, par rapport au pic de 2019, ce qui suffira pour porter le prix du Brent à 80 dollars. « Les prix du pétrole pourraient continuer à fluctuer fortement dans les semaines à venir compte tenu des incertitudes entourant le variant Delta et de la lenteur de l’évolution de l’offre par rapport aux récents gains de la demande », a averti la banque.
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