Comme le Royaume-Uni, l’Afrique du Sud fait face depuis quelques semaines à une version mutante du Covid-19. Celle-ci semble plus agressive et pourrait être résistante au vaccin. L’’information émane d’une source anonyme au sein du gouvernement britannique, qui dit relayer les propos du secrétaire d’État à la Santé, Matt Hancock. Elle a été révélée par la chaîne ITV et suscite depuis de vives inquiétudes. Selon l’informateur auquel fait allusion Jeune Afrique, M. Hancock considère le variant du Covid identifié le 18 décembre par les autorités sud-africaines comme « un problème très significatif » et se dit « incroyablement soucieux ». Ce variant, tout comme celui qui sévit actuellement au Royaume-Uni, se caractérise par une mutation sur l’une des protéines constitutives du virus, la protéine Spike, ce qui lui permet de contaminer plus facilement d’autres cellules. Les mutations font partie de l’évolution normale d’un virus, rappellent tous les experts, et dans le cas du Covid-19 ils en ont observé plusieurs milliers depuis le déclenchement de la pandémie. Mais si la plupart d’entre elles ont peu d’effet sur la dangerosité du virus, voire aucun, la mutation observée sur le variant baptisé « 501.V2 » semble s’accompagner dans un cas sur trois de charges virales plus élevées. Ce qui signifie qu’il devient plus facilement transmissible sous forme aérosol, par exemple lors d’une conversation sans masques.
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