« ChatGPT, l’intelligence artificielle, un cauchemar pour le journalisme ? ». C’est l’intitulé du webinaire qu’organise ce 9 février le réseau international des journalistes (IJNet) membres de l’International Center for Journalists (Icfj). La conférence sera animée par Bruno Guglielminetti, Spécialiste des nouvelles technologies et des médias numériques détenteur du Prix d’Excellence dans le journalisme scientifique et technique de la Canadian Advanced Technology Alliance à Ottawa. Il sera accompagné par Edith Brou, Consultante en communication digitale. Plusieurs questions seront au cœur de cette session : « À l’avenir, l’intelligence artificielle va-t-elle assurer les tâches journalistiques ? Quels enjeux représente-t-elle pour le journalisme ? Est-ce un danger ou une opportunité pour la profession ? L’IA soulève le problème des deepfakes. Qui va payer l’addition ? Avec ces modèles de langages, que va-t-il se passer désormais dans les salles de rédaction ? » Les initiateurs partent d’un constat : « Tout le monde parle de ChatGPT. L’outil sidère. Il est devenu tellement populaire qu’il suscite autant d’inquiétudes que d’angoisses. Ses partisans le célèbrent comme une prouesse. Ses opposants l’estiment être une menace. Les avis sont variés. Mais tous sont unanimes que cet outil conversationnel est puissant. Et il pourrait, dit-on, mettre fin à la longue domination du moteur de recherche de Google. Mais Google n’est pas la seule qui devrait en avoir peur. Les journalistes aussi. Et les créateurs de contenus. Car derrière ce modèle de langage, plane l’ombre de la percée de l’intelligence artificielle (IA). ChatGPT a franchi le cap d’un million d’utilisateurs en à peine cinq jours. Ce chatbot basé sur l’IA est en mesure de répondre à presque toutes les questions, simples ou complexes.» font-ils remarquer. De la même manière, ils soulignent que ChatGPT peut composer un poème sur demande, écrire des documents juridiques, expliquer des concepts, générer des codes, des paragraphes entiers et bien plus encore. « Elon Musk, le patron de Tesla et SpaceX qui a récemment racheté Twitter, le décrit comme un outil “effrayant et bon” et avertit dans un tweet que “nous ne sommes pas loin d’une IA dangereusement forte” » souligne l’International Center for Journalists (Icfj) à travers un communiqué émanant de Kossi Elom Balao, Directeur du Forum Francophone de cette organisation.
Mohamed NDJIM
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