MESSAGE DU SECRÉTARIAT EXÉCUTIF NATIONAL DU FRAPP
Ce rapport est un outil de lutte. Il porte une vision de rupture, appelant à :
– La fin de toute ingérence des institutions de Bretton Woods dans les politiques économiques des États africains ;
– La récupération de nos ressources stratégiques, bradées sous les diktats néolibéraux ;
– La construction d’un modèle économique africain, solidaire et souverain, affranchi des chaînes du capitalisme mondial.
. À l’heure où le Sénégal s’interroge sur l’avenir de sa collaboration avec ces institutions, nous devons oser poser un acte fort : rompre avec l’idéologie du FMI et de la BM et bâtir un véritable projet de souveraineté nationale et panafricaine. Comme le disait Thomas Sankara, « l’esclave qui ne revendique pas sa liberté mérite tous ses fers. »
Ce rapport est une contribution fondamentale pour la libération économique de notre continent. Le FRAPP refuse de courber l’échine devant ces instruments de domination. Notre front révolutionnaire, anti-impérialiste et panafricain, s’inscrit dans une logique de résistance totale et de rupture radicale.
MESSAGE DU SECRÉTARIAT EXÉCUTIF NATIONAL DU FRAPP
Depuis leur création, le FMI et la Banque Mondiale ont inscrit dans leur ADN des mécanismes qui les positionnent comme des instruments d’oppression, au service du capitalisme mondial et des puissances impérialistes. Sous couvert de discours sur le développement et l’aide, ces institutions perpétuent le pillage systématique des richesses africaines et imposent des politiques néocoloniales qui asservissent nos peuples. Leur existence même repose sur une architecture économique mondiale qui prive les Africains de leurs ressources et maintient nos sociétés dans une dépendance structurelle. Le professeur Paul Collier, ancien cadre de la Banque Mondiale, a eu le courage d’affirmer ce que nous savons depuis des décennies : ces institutions sont en faillite, non seulement économique, mais morale. Leur échec en Afrique n’est pas une erreur, c’est une conséquence logique de leur fonction : maintenir les pays africains dans une dépendance perpétuelle, au bénéfice des multinationales et des puissances occidentales. Les Programmes d’Ajustement Structurel, véritable arme de destruction massive, ont dévasté nos économies et nos sociétés. Sous couvert de «modernisation», ils ont bradé nos entreprises nationales, détruit nos systèmes de santé et d’éducation, et enfoncé des millions de familles dans la misère. Ces politiques, imposées par le FMI et la BM, ne sont rien d’autre qu’un sabotage institutionnalisé. Elles nous dépossèdent de notre souveraineté, étouffent notre potentiel et renforcent les structures néocoloniales. Le développement ne peut pas être une «graine occidentale» transplantée en Afrique, comme le prétendent les théories néolibérales. Nous rejetons cette logique paternaliste et destructrice. Notre continent n’a pas besoin d’un «rattrapage» selon les standards occidentaux, mais d’un modèle endogène, pensé par les Africains pour les Africains. Un modèle fondé sur la souveraineté populaire, l’unité panafricaine et l’autodétermination totale. Le présent rapport vise à exposer les échecs historiques et structurels des institutions de Bretton Woods, en mettant en lumière leur rôle dans la perpétuation de l’injustice économique et de la dépendance en Afrique. Il démontrera que les programmes du FMI et de la BM au Sénégal et sur le continent ne sont rien d’autres que des mécanismes d’asservissement déguisés.
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