Le commissaire divisionnaire Ibrahima Diop, Directeur de la Sécurité Publique, s’est adressé à la presse ce dimanche 04 juin pour faire le point sur la situation tendue au Sénégal. Le Directeur de la Sécurité Publique a présenté un bilan lourd, rapportant un total de 16 décès, dont un survenu la veille au soir. De nombreux blessés ont également été enregistrés, ainsi que des dommages matériels importants. Les personnes appréhendées lors de ces événements étaient principalement des individus armés et dangereux. Jusqu’à présent, 500 personnes ont été arrêtées, y compris des mineurs et des étrangers. Le commissaire divisionnaire Ibrahima Diop a souligné que ces interpellations étaient motivées par de bonnes raisons, car la majorité de ces individus étaient en possession d’armes dangereuses telles que des cocktails Molotov, des armes blanches et des armes à feu de gros calibre. Les forces de sécurité ont été confrontées à des manifestants violents qui ne cherchaient pas à exprimer leurs opinions, mais étaient plutôt engagés dans des activités subversives.
Le Directeur de la Sécurité Publique a également mentionné des actions de sabotage visant des infrastructures essentielles de l’État, telles que les usines de production d’eau et d’électricité, les transports publics, ainsi que des domiciles, des commerces et des banques. L’objectif de ces attaques était de perturber l’activité économique du pays et d’instaurer un climat de terreur parmi les citoyens. Le Directeur de la Sécurité Publique a fait appel à la collaboration des Sénégalais et a relativisé l’impact économique des troubles. Il a demandé à tous les citoyens de rester vigilants et a exprimé sa gratitude envers ceux qui collaborent déjà étroitement avec les forces de défense et de sécurité pour assurer la tranquillité et la sécurité des citoyens et protéger la République. Il les a encouragés à signaler toute activité suspecte ou toute présence inhabituelle en utilisant les numéros d’urgence de la Police nationale et de la Gendarmerie nationale. Il a précisé que seules certaines zones, à savoir Dakar et Ziguinchor.
Aussi, Il a cité l’exemple d’un fonctionnaire de police qui a été attaqué par des manifestants, mais qui a refusé d’utiliser son arme lorsqu’il a réalisé qu’il faisait face à des mineurs. Ce fonctionnaire a agi conformément à la loi en ne recourant pas à la violence contre des mineurs, même s’il en avait le droit légal. Le Directeur de la Sécurité Publique a exprimé ses vœux de rétablissement à ce fonctionnaire et a souligné son acte d’héroïsme et de bravoure en demandant à ses collègues de le laisser sur place.
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