La pandémie de coronavirus a sévèrement impacté l’Afrique sur le plan socio-économique, entraînant notamment une augmentation du chômage et des pertes de revenus. Cependant, elle a également démontré l’importance croissante de la technologie numérique pour répondre efficacement aux crises et planifier la reprise, notamment dans les domaines de l’éducation et des aptitudes professionnelles fait remarquer la coopération allemande. Elle ajoute que « dans le cadre de la reprise, les nouveaux formats d’apprentissage ont le potentiel d’accélérer la transformation numérique du continent et de créer des emplois numériques durables et résilients en Afrique ». Dans cette dynamique, “atingi”, la plateforme d’apprentissage numérique gratuite conçue et développée par le ministère fédéral allemand de la coopération économique et du développement (Bmz) se veut à l’avant-garde de cette démarche visant à exploiter la technologie numérique au profit des demandeurs d’emploi africains. Le professeur Dominic Orr, chef d’équipe chez atingi, déclare : « Les jeunes constituent l’épine dorsale du futur capital humain de l’Afrique et un moteur essentiel du développement du continent. La réponse de chaque pays à la pandémie de Covid-19, la durabilité de sa reprise économique et sociale et la réalisation de ses objectifs de développement à long terme dépendront de la force de travail, des connaissances et de l’expertise de jeunes gens qualifiés et en bonne santé. Et c’est là que nous pensons qu’atingi peut contribuer de manière tangible. » Il ne manque pas d’affirmer qu’une période d’incertitude appelle au courage et à la nécessité de repenser son avenir. « Notre campagne #FutureYou vise à encourager les jeunes adultes à choisir et à tracer activement leur propre voie. Nous voulons offrir aux jeunes Africains un aperçu des opportunités émergentes dans les nouveaux domaines d’emploi pour leur futur. Parallèlement, nous les dirigerons également vers des avis et des recommandations d’utilisateurs pertinents, ainsi que vers des cours gratuits qui leur permettront de se perfectionner et de se préparer à tirer parti de l’évolution du monde du travail en Afrique », conclut Dominic Orr.
Source : TRIBUNE
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