Les accusations portées contre Ousmane Sonko, aussi bien par Adji Sarr que par le régime de Macky Sall, ont un écho à l’international. Arrêté et placé en garde à vue pour troubles à l’ordre public et participation à une manifestation non autorisée, le leader de Pastef bénéficie, en France, du soutien du Nouveau Parti Anticapitaliste et de Jean Luc Mélenchon.
Plus proche du Sénégal, l’opposition gambienne a dénoncé les procédés utilisés contre Ousmane Sonko par les autorités. Il s’agit plus exactement de l’Alliance patriotique pour la réorientation et la construction (Aprc), parti de l’ancien président Yaya Jammeh, qui interpelle l’Union européenne et des juridictions internationales.
“Nous sommes préoccupés par la montée de la tension au Sénégal, causée par le traitement réservé par le président Macky Sall aux politiciens de l’opposition. Est-ce que le Parlement de la Cedeao, la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples et l’Organisation des Nations Unies agiront immédiatement pour libérer Sonko ou cela offense a-t-il la France?” s’interroge l’Alliance patriotique pour la réorientation et la construction dans un déclaration lue par Enligne.sn.
Enfonçant le clou, l’Aprc estime que “la dictature se renforce mais est ignorée car le Sénégal nourrit la France”.
enligne.sn
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