Les pays voisins du Mali ont donné lundi 7 septembre huit jours à la junte qui dirige désormais ce pays d’Afrique de l’Ouest depuis le 19 août pour désigner ceux qui conduiront la transition promise par les militaires vers un retour des civils au pouvoir.
Ce président de la transition et ce Premier ministre devront être des civils, ont dit les dirigeants de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) réunis en sommet à Niamey. Ils « devront être désignés au plus tard le 15 septembre 2020 », selon le communiqué final lu par le président de la Commission de la Cédéao Jean-Claude Kassi Brou.
En attendant, les chefs d’Etat, dont plusieurs étaient présents physiquement après des mois de visioconférences imposées par le Covid-19, maintiennent les décisions déjà prises depuis le coup d’Etat du 18 août, à commencer par les sanctions comme la fermeture des frontières des pays de la Cédéao avec le Mali et l’embargo sur les échanges commerciaux et financiers.
Le communiqué ne dit pas quelle éventuelle mesure additionnelle la Cédéao envisage si les nouveaux maîtres de Bamako n’accèdent pas à son exigence d’ici à mi-septembre. Mais cet ultimatum à brève échéance, conjugué au maintien des mesures de rétorsion, ajoute à la pression s’exerçant sur les colonels.
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