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“Le Sénégal ne doit pas subir l’intelligence artificielle” (Alioune Sall)

Le ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique a pris part, ce jeudi 11 juillet à Dakar, à l’ouverture de la 16ème édition du Forum sur la Gouvernance de l’Internet en Afrique de l’Ouest (Waigf). Le thème de cette année, “Technologies disruptives : bilan et perspectives”, explore l’impact, les défis et les opportunités présentés par les technologies disruptives dans la région.

Dans sa prise de parole, Alioune Sall a plaidé en faveur d’une bonne appropriation par le Sénégal de l’Intelligence artificielle. Il se réjouit, d’ailleurs, que le Sénégal soit déjà doté d’une stratégie nationale. « L’intelligence artificielle (IA) est sans aucun doute l’une des technologies disruptives les plus marquantes de notre époque. Elle est la clé de voûte de la 4ème révolution industrielle. Afin d’en tirer le meilleur profit, le Sénégal a établi sa stratégie nationale. Elle est le reflet de nos rêves collectifs et de nos aspirations pour un Sénégal juste, plus compétitif et plus inclusif. Elle s’adresse tout particulièrement à notre jeunesse, brillante et entreprenante, à qui l’IA va offrir de multiples perspectives de formations d’avenir, de créations d’entreprises à impact ou d’emplois dans les plus grandes entreprises internationales du numérique. Elle repose sur quatre objectifs fondamentaux, reflets de notre identité et de nos valeurs. Parmi ces valeurs, celle de l’inclusivité et de la solidarité nationale, de la confiance, de l’éthique et surtout celle du respect de la protection des données. Le Sénégal ne doit pas subir l’IA. Nous devons préserver notre souveraineté sur le numérique. Cela entraîne des conséquences juridiques et de régulation, que nous allons traiter dans la loi d’orientation sur les données comme instruit par le Président Monsieur Bassirou Diomaye Faye » déclare le ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique.

Initié à la suite du Sommet mondial sur la société de l’information (Smsi) et guidé par l’Agenda de Tunis, le Forum sur la Gouvernance de l’Internet en Afrique de l’Ouest est soutenu par les Nations Unies et la Commission de la Cedeao. Il engage les parties prenantes dans des discussions sur les questions de politique publique liées à la gouvernance de l’Internet. WAIGF 2024 aborde la connectivité numérique, l’IA et les technologies émergentes pour le développement, la promotion de l’économie numérique et de la gouvernance électronique, l’inclusion numérique et l’innovation, ainsi que les droits numériques et le contenu en ligne.

Mohamed NDJIM

Tribune

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