Auteure du titre à succès “Dougouna ci yow”, qui fait office de bande-annonce pour la série “Dikoon”, Ndèye Mboup annonce la sortie prochaine de plusieurs de ses projets musicaux. L’artiste, à la voix de cantatrice traditionnelle, considère la musique comme un héritage. « C’est un legs de mes aïeux qui se transmet de générations en générations. J’aimais bien chanter et même à l’école primaire une de mes enseignantes me prédestinait à une carrière musicale » souligne Ndeye Mboup.
Sœur de Daba Sèye – de même père – elle excelle dans les envolées lyriques et revendique une polyvalence certaine. « Mon champ de prédilection c’est la musique traditionnelle, mais je suis tournée vers l’acoustique, l’afrobeat, le tradi-moderne » confie-t-elle à Tribune. Avec plusieurs singles et clips à son actif depuis ses débuts, Ndeye Mboup compte bien passer à la vitesse supérieure. « En 2016, une de mes connaissances, Astou Ndiaye, a insisté pour que je sorte un single car elle estimait que j’avais ma partition à jouer dans le paysage musical. Elle m’a mis en contact avec son époux qui a pris en charge la production et m’a orientée au studio de Papis Ndiaye. C’est ainsi qu’est né mon premier single intitulé “Nitt kou baax” se remémore-t-elle.
De fil en aiguille, Ndèye Mboup ajoute des cordes à son arc. « Quand Alioune Ndiaye de Pikini Production a produit la série Dikoon, il cherchait quelqu’un pour réaliser le générique. Le guitariste Mbaye Samb lui a dit que j’étais la personne indiquée. Les essais ont été concluants, ce qui a conduit à la sortie “Dougouna ci yow”. Depuis lors Alioune Ndiaye a recours à mes services » souligne Ndeye Mboup. Egalement auteure de “Ma donou ndanane yi”, où elle rend hommage aux doyennes Kiné Lam, Maty Thiam Dogo, Daba Seye ou encore Soda Mama, Ndeye Mboup se réjouit du chemin parcouru.
Elle se dit prête à persévérer pour surmonter les défis à venir. « Quel que soit le talent, il est difficile de faire de la musique au Sénégal. Les appuis sont rares, les productions couteuses mais il faut s’accrocher et croire en sa bonne étoile Je me réjouis d’avoir la reconnaissance de mes pairs, ce qui m’a amenée à assurer les premières parties et les chœurs pour Fallou Dieng, Ngoné Ndiaye Guéwel ou encore Daba Seye au Grand Théâtre. J’ai fini par fonder mon propre groupe, le Baba Ndiémé. J’ai presté à Sorano et je réserve des surprises de taille au public » promet-elle.
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