Un référendum en vue d’une nouvelle Constitution adaptée aux réformes envisagées par le nouveau régime. C’est ce que propose Abdou Sané coordonnateur de Pastef au niveau de la commune de Ziguinchor. « La nécessité de rupture, exige assurément des réformes variées et profondes… La configuration actuelle du parlement ne peut faciliter la mise en œuvre de ces réformes car le nouveau pouvoir n’a pas cette majorité qualifiée a même de soutenir les initiatives du gouvernement conduit par le Premier ministre Ousmane Sonko. Pour éviter toute démarche suspecte, compromettante, (négociation intra parlementaire, ou entre groupes politiques) l’adoption par voie référendaire d’une nouvelle constitution serait à notre avis une piste qui s’impose » déclare Abdou Sané.
« On pourrait envisager des élections locales anticipées couplées au référendum et aux législatives »
Ancien député, actuellement conseiller municipal à la mairie de Ziguinchor, Abdou Sané laisse entendre que parallèlement au processus susmentionné, « la dissolution de l’Assemblée nationale après le mois de septembre va de soi ». De même, ajoute-t-il, l’on pourrait envisager, dans la logique de la rationalisation des dépenses publiques, des élections locales anticipées couplées au référendum et aux législatives. Car, fait-il remarquer, l’organisation d’une élection coûte cher. Pour Abdou Sané, l’objectif premier est de donner au président Bassirou Diomaye Faye les moyens de ses ambitions de rupture. «Une nouvelle ère institutionnelle permettrait d’entreprendre avec plus de fluidité les initiatives de mise en œuvre de toutes les réformes aussi bien au niveau central qu’au niveau décentralisé et donner ainsi le coup d’envoi de la construction du Sénégal Nouveau auquel nous aspirons et pour lequel les sénégalais ont voté » conclut Abdou Sané.
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