En perspective de l’élection présidentielle de février prochain, l’association des photographes des Parcelles assainies forme ses membres. Ces derniers ont bénéficié d’une formation de deux jours sur les nouveaux matériels de photographie. Une occasion pour ces photographes de faire le plaidoyer pour une bonne collaboration entre eux et les forces de l’ordre en cas de tension dans les rencontres politiques.
L’association des photographes des Parcelles Assainies prend les devants en perspective de l’élection présidentielle de février prochain par une formation de ses membres. Selon leur président, Abdou Diaw, avec la nouvelle technologie marquée par de profonds changements, il faut que les photographes soient au rendez-vous pour ne pas rater ce développement des TIC avec les nouveaux matériels existants. “C’est pourquoi, nous avons formé nos membres pour qu’ils aient des notions sur les appareils numériques surtout de savoir les manipuler. Il ne faut pas juste avoir de l’image mais de les maîtriser. D’autres modules seront faits en ce sens. Les bénéficiaires vont doubler à l’avenir. Nous allons vers des élections et souvent, il y a des malentendus entre les photographes et les forces de l’ordre, ce qui peut être évité, dit-il. Et de poursuivre : “Nous lançons un appel auprès de notre ministre de tutelle pour plus de formation. Car nous n’avons pas de moyens pour le faire. De bonnes volontés nous ont soutenu pour faire cette formation. Il s’agit de Arame Diapaler et Mbaye Mboup”.
Pour le reporter photographe, Max Mbaye, cette formation entre dans le cadre de sensibiliser les acteurs du secteur sur la Présidentielle de février prochain. “Nous les invitons à bien se comporter pour mieux faire leur travail. Mais également de mieux maîtriser les matériels technologiques de la photographie”, dit-il. A l’en croire, la photographie a bien avancer avec les technologies de l’information et de la communication. Ces photographes invitent l’Etat à s’investir dans ce milieu en pleine mutation. “Nous n’avons reçu aucun soutien ni aide du pouvoir en place depuis 2012. Auparavant, les ministères sélectionnaient les meilleurs pour travailler avec eux mais cela n’est plus d’actualité. Ce qui est vraiment déplorable regrette-t-il. Il soutient que les photos sont des artisans qui ont besoin d’être soutenus et engagés pour leur métier noble. “A la Présidence, le photographe n’est pas sénégalais alors que les ressources humaines sont bien là”, se désole Max Mbaye. Il invite ses collègues à s’engager davantage pour la Présidentielle en vue car ils sont les premiers à s’exposer lors des manifestations. Nous demandons les forces de l’ordre de valoriser ces derniers”, plaide-il.
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