LA HAYE, Pays-Bas, 10 décembre 2022/ —
Aujourd’hui, la Cour pénale internationale (« CPI » ou « la Cour ») (http://www.ICC-cpi.int) se joint au reste du monde pour marquer la Journée des droits de l’homme et commémorer l’adoption de la Déclaration universelle des droits de l’homme en ce jour de 1948.La justice pénale internationale est indissociablement liée au mouvement mondial de promotion du respect des droits de l’homme universellement reconnus, à commencer par les droits les plus fondamentaux tels que le droit à la vie et à la protection contre la torture. Le mandat de la CPI, au sein du système de justice pénale internationale, est de tenir responsables les auteurs des crimes internationaux les plus graves lorsque les tribunaux nationaux n’en sont pas capables ou ne veulent pas le faire, ainsi que de fournir réparation aux victimes et d’aider à prévenir, par la dissuasion, de futures atrocités.L’accent sans précédent sur les victimes prévu dans le traité fondateur de la CPI, le Statut de Rome, crée une plate-forme importante pour faire progresser les droits de l’homme par le biais de la CPI. Le cadre juridique de la Cour permet aux victimes de participer à la procédure avec l’aide de représentants légaux, ainsi que de recevoir des réparations lorsque les auteurs sont condamnés par la CPI. Ces réparations, comprenant généralement une réadaptation psychologique et physique ainsi que des activités génératrices de revenus, visent à réparer le préjudice subi par les victimes du fait des crimes commis à leur encontre.Le Fonds au profit des victimes à la CPI joue un rôle clé pour rendre ces réparations possibles, et il peut également aider les victimes indépendamment de toute procédure judiciaire ou de son issue dans les pays où la Cour est active. J’ai moi-même été témoin de l’effet transformateur de ces mesures il y a quelques semaines à peine, lors de ma visite à Bangui en République centrafricaine, où j’ai rencontré des victimes bénéficiaires de programmes et des partenaires locaux du Fonds. J’appelle tous les États et autres entités à soutenir le travail du Fonds au profit des victimes, qui dépend des contributions volontaires pour pouvoir s’acquitter de son mandat très important.Je réitère également mon appel à tous les États pour qu’ils adhèrent au Statut de Rome, s’ils ne l’ont pas encore fait, et j’encourage tous les États à soutenir la CPI dans son travail quotidien ainsi qu’à renforcer la capacité de leurs juridictions nationales à lutter contre le crime de génocide, les crimes contre l’humanité, les crimes de guerre et le crime d’agression.Nous devons travailler ensemble vers des objectifs communs afin de réaliser de réels progrès dans l’éradication de l’impunité pour les crimes les plus graves au regard du droit international. Cela est crucial pour faire progresser le déploiement mondial des droits de l’homme universels, qui appartiennent à tous sans distinction.
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