Des employés de l’hôpital Abdou Aziz Sy Dabakh de Tivaouane (ouest), membres du Syndicat national des travailleurs de la santé (SYNTRAS), ont entamé mardi une grève de quatre-vingt-seize heures pour dénoncer “l’application sélective” d’un accord signé par leur organisation syndicale avec le gouvernement. Les travailleurs en grève estiment que certains membres du SYNTRAS bénéficient d’indemnités accordées par l’Etat sur la base d’un accord signé avec le syndicat, tandis que d’autres n’en bénéficient pas. “Certains ont reçu les indemnités, d’autres ont été totalement ignorés”, a dit Moustapha Guèye, l’un des leaders de ladite organisation syndicale.
Des militants du même syndicat perçoivent une indemnité de logement et ne bénéficient pas de la prime de risque, a-t-il dit, ajoutant que c’est l’inverse pour d’autres. “C’est tout le monde qui doit en bénéficier”, a soutenu Moutapha Guèye en parlant de l’indemnité et de la prime en question. L’accord en vertu duquel ces avantages ont été accordés à des travailleurs de la santé ne concerne pas que les membres du SYNTRAS, a-t-il précisé, affirmant que des fonctionnaires et des travailleurs des collectivités territoriales font partie des ayants droit.
Votre avis