« La Cour des Comptes en lumière ». C’est l’intitulé de l’exposition collective qui présente, dans le cadre de la quatorzième édition de la Biennale de Dakar, les œuvres de sept artistes plasticiens, en l’occurrence Anta Germaine Gaye, Malick Mbow, Moussa Tine, Fodé Camara, Daouda Ndiaye, Viyé Diba et feu Pape Mamadou Samb dit Papisto Boy. L’exposition en question se tient au centre-ville de Dakar, plus précisément dans les nouveaux locaux de la Cour des Comptes (Boulevard de la République X Roosvelt). Commissaire de l’exposition, Idrissa Diallo salue le travail des artistes qui tourne autour de l’humain, autour de questionnements par rapport à notre façon d’être, notre façon de vivre en société. Il salue l’hommage rendu à feu Papisto Boy qui a beaucoup travaillé sur les murs de la capitale. Idrissa Diallo magnifie l’engagement de la Cour des Comptes aux côtés des artistes. Une occasion pour lui de plaider pour que l’institution continue à s’engager pour que des projets artistiques puissent continuer à être déployés au sein de ses locaux.
« L’indépendance du magistrat rime avec la liberté de l’artiste »
Premier président de la Cour des Comptes, par ailleurs président en exercice de l’organisation africaine des institutions supérieures de contrôle et de l’association des institutions supérieures de contrôle ayant en commun l’usage du français, Mamadou Faye endosse un rôle de mécène et se réjouit de soutenir un tel projet. « La Cour des Comptes est carrément en lumière, et elle et fière et contente d’abriter cette belle exposition qui est faite par quelques-uns des artistes les plus talentueux de notre pays, pour ne pas dire de notre continent. Ca a permis la rencontre du judiciaire et du monde artistique, parce que, nous avons l’habitude de le dire, l’indépendance du magistrat rime avec la liberté de l’artiste. C’est pourquoi nous sommes très contents et nous espérons que ce n’est qu’un début pour un partenariat renforcé, à développer et à cultiver entre les artistes et les juges financiers que nous sommes » déclare Mamadou Faye. Le premier président de la Cour des Comptes préconise, dans le même sillage, que la Cour se mobilise pour dégager des moyens qui lui permettront d’acheter des œuvres artistiques chaque année et abriter d’autres expositions d’envergure à l’avenir.
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