MOT DU PRESIDENT
La pandémie sanitaire Covid-19 a engendré des fractures économiques, financières et sociales à l’échelle du Monde. On ne peut ainsi évoquer ce choc exogène, brutal et inédit sans parler de ses conséquences majeures dans la gouvernance d’entreprise. En effet, ce virus s’est introduit dans les relations contractuelles et l’organisation du travail en milieu professionnel. En réponse, de nombreuses entreprises ont procédé à des ajustements sociaux et de flexibilité au travail indispensables pour la continuité de leurs activités et la protection des travailleurs. Je rappelle ici notre publication « l’ŒIL OUVERT sur l’impact de la Covid-19 dans les entreprises » réalisée au mois avril 2020, dès le début de la pandémie. Il a été noté que le Télétravail a été possible pour une partie du personnel des entreprises évoluant principalement dans les secteurs d’activités suivants : Banque & Etablissements Financiers, Assurances, Industrie, Economie numérique, Télécommunications, Transit, Energie, Professions libérales, etc. Aucun avenant au contrat de travail ne s’est avéré nécessaire, et des salariés ont été mis au Télétravail sans formalisme et encadrement bien déterminés. La mise en œuvre du Télétravail a été, tout simplement, considérée comme un aménagement du poste de travail rendu nécessaire suite à ce choc sanitaire. Cette pandémie sanitaire a aussi révélé l’existence d’un « vide » juridique et réglementaire du Télétravail dans les Conventions Collectives et le Code du Travail au Sénégal. Ainsi, ne nous trompons pas, d’apparence pouvant paraitre être simple…le management à distance cache de réels enjeux de compétitivité, de productivité au travail, de confidentialité, de sécurité et de droits sociaux.
Baïdy E. AGNE
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