Maguette Diagne, Ismaila Dièmé et le représentant des héritiers d’Assane Diagne ne désespèrent pas. Déclarés aux Usa, gagnant du procès qui les oppose au Haut- Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), ils ne sont toujours pas en possession des montants qui leurs ont été alloués comme indemnités. Dans le dénuement total avec leurs familles, ils ont saisis l’Assemblée nationale pour rentrer dans leurs fonds.
Peut -être que les députés feront cas de leur situation pour que le calvaire de Maguette Diagne et Cie prenne fin. Agents de sécurité au bureau du Hcr à Dakar, Maguette, Assane et Ismaïla qui étaient liés à cet organisme par un contrat à durée indéterminée (CDI), se sont réveillés pour se voir notifier un licenciement. Pire, l’indemnité de licenciement qui leur est allouée en contre partie de ce licenciement jugé abusif par les tribunaux américains ne leur est pas versée depuis. Plongés dans une situation précaire depuis lors, ces pères de famille qui vivent toutes sortes d’humiliations, qui ont entraîné selon, Maguete Diagne, le décès de son collègue, Moussa, qui a perdu la vue avant la vie, attendent toujours de rentrer dans leur droit. Ne désespérant pas, Maguette, Ismaïla et le représentant des héritiers de Moussa Diagne ont saisi l’Assemblée nationale du Sénégal. La lettre référenciée dont copie nous a été remise, a été déposée hier au bureau du courrier du président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse.
Toujours pour se faire entendre, Maguette Diagne affirme que leur cause sera portée à la connaissance de Bougane Guèye Dany, le Président du mouvement « Guem Sa Bop », ainsi que des mouvements de la société civile. En interpellant la représentation nationale et des personnalités publiques, les ex agents du Hcr espèrent obtenir gain de cause dans le bras de fer qui les oppose à cette strucuture. A l’appui de leur cause, outre la décision de la justice américaine qui leur donne droit, Maguette Diagne et Cie, évoquent l’article 9 alinéa 3 du statut du personnel et de son annexe III pour fustiger le refus de paiement de l’indemnité par le Hcr qui a transformé leur rêve en cauchemar. En effet, ne pouvant plus payer le loyer, Maguette et Ismaïla ainsi que la famille d’Assane Diagne sont expulsés de leurs domiciles. Pour des gens qui avaient le statut d’agent international, ils n’ont plus aujourd’hui.
de quoi payer la scolarité de leurs enfants qui sont renvoyés de leurs écoles. Dans la lettre de licenciement que le patron de la délégation du HCR a fait remettre aux deux Diagne et à leur collègue , Dièmé, il est mentionné que c’est suite aux recommandations publiées à l’issue de la dernière réunion de la structure qui s’est tenue à Genève, qu’il a le regret de les informer que le HCR se trouve malheureusement dans l’impossibilité de les maintenir dans la délégation régionale de Dakar.Avant de saisir l’Assemblée, nos compatriotes ont saisi le Secrétaire général des Nations Unies.
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