Le professeur Amadou Galo Diop, Directeur général de la Recherche et de l’Innovation invite les scientifiques ’’à sortir’’ des universités et des laboratoires pour ’’aller’’ vers les jeunes des collèges et lycées. ’’J’invite personnellement les scientifiques à généreusement s’investir dans l’animation des sciences à l’endroit des jeunes des collèges et des lycées. Nous devons sortir de nos universités, de nos laboratoires et aller vers les jeunes’’, indique le Pr Amadou Galo Diop.
Directeur général de la Recherche et de l’Innovation, également médecin et neurologue,, il intervenait lors du deuxième congrès de la Société ouest africaine de physique (SOAPHYS) organisé par la Société de physique du Sénégal (SPS). M. Diop qui représentait le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a soutenu que les exemples probants de hautes valeurs scientifiques et morales pour représenter les scientifiques ’’doivent être exposées régulièrement aux jeunes des pays africains’’.
’’Ils ont besoin de boussole, de repères et d’exemples vivants. Et vous êtes tout cela. Les jeunes sont perdus et se posent des questions existentielles jusqu’à prendre des risques mortels’’, a relvé M. Diop. ’’Leurs repères sont perturbés, leurs boussoles sont devenues floues et leurs exemples se rarifient’’, a souligné le DG de la Recherche et de l’Innovation. Ce congrès qui réuni des scientifiques de sept pays francophones d’Afrique de l’Ouest a pour thème : ’’La collaboration avec la diaspora ouest africaine pour une contribution à la recherche en physique et au développement’’. Selon le Pr Diop, le fait d’inviter des scientifiques de la diaspora, dispersés à travers le monde, à s’investir et à revenir physiquement ou virtuellement vers leurs confrères établis dans le contient à été ’’un choix judicieux’’.
Il a également invité ses pairs ’’à se diriger de plus en plus vers la création de centres de recherches qui vont accueillir des jeunes et femmes sans formation qui seront formés en trois mois dans la transformation de produits agricoles, à l’informatique et à la sérigraphie’’. ’’C’est le creuset le plus concret dont nous rêvons depuis des années qui sera réalisé dans ces centres, c’est-à-dire le contact et l’interaction recherchés qui doivent exister entre universités, enseignants-chercheurs et communautés’’, a-t-il lancé. Pour sa part, le professeur Omar Kâ, président de la Société de Physique du Sénégal (SPS) a indiqué que ’’l’objectif est d’aller vers les jeunes et au plus bas possible’’. ’’Il est essentiel de mettre les sciences dans la tête des enfants au plus bas âge. C’est l’un des objectifs de la Société ouest africaine de physique (SOAPHYS) et de la SPS’’, a fait part le Pr Kâ.
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