Macky aura fait beaucoup de réalisations dont la dernière en date est le Brt qui va démarrer ce 15 mai 2024.
QUEL BILAN POUR MACKY ?
Si son bilan matériel est positif, beaucoup ont déploré les nombreux manquements en matière de bonne gouvernance, d’emplois des jeunes, de logement, de gestion du coût et du cadre de vie.
Apres plusieurs péripéties dans la gestion du processus électoral qui ont fait craindre le pire, surtout après le report inattendu et impopulaire du scrutin par Macky Sall, le peuple a finalement voté massivement pour le changement, en élisant dès le premier tour DIOMAYE FAYE, le candidat de substitution de SONKO devenu politiquement mature.
DES PROMESSES POLITIQUES AUX ACTES
Apres les dénonciations légitimes et les belles promesses comme opposants, l’heure est à la mise en œuvre de solutions concrètes pour satisfaire souvent les fortes demandes de ce que je peux qualifier de Mouvement informel Populaire de la Demande Sociale (Mouvement I PDS).
Des annonces et actes encourageants ont été déjà posés en matière de reddition des comptes avec la publication des rapports des corps de contrôle et de gestion du foncier du littoral et de la ville de Thiès.
BAISSE CONJONCTURELLE ?
Mais le peuple attend avec impatience les mesures salutaires de baisse des prix des denrées de première nécessité.
Le PM Sonko vient de préciser que la promesse de baisse sera respectée, mais il a tenu à expliquer, de façon subtile, ce que signifie le concept de “baisse conjoncturelle des prix “” figurant dans un communiqué officiel du nouveau gouvernement, en insistant sur le caractère extraverti de notre économie nationale, donc la vulnérabilité aux chocs extérieurs.
Une façon de dire qu’il faut d’abord assurer notre indépendance économique à moyen et long terme pour sortir durablement de l’inflation importée car les exonérations fiscales et les subventions publiques ont des limites certaines.
SENEGAL ENDETTEMENT ?
Au-delà des mesures d’urgence, les solutions de rupture salutaire sont attendues dans le prochain plan qui pourrait être le Plan de Transformation Systémique du Sénégal (PTS SENEGAL), sur la base du bilan critique du Pse, naguère appelé Plan Sénégal Endettement.
Donc après cette 3e alternance, l’heure de la vraie gouvernance sobre, vertueuse, équitable, participative et efficace a sonné.
Au-delà d’une 3e alternance, il nous faut créer les conditions d’une convergence nationale et panafricaniste en vue d’une révolution ou une refondation citoyenne (valeurs), socio-économique et étatique qui nous sortira enfin du de la domination étrangère et du régime présidentialiste hérité de Senghor, après son acharnement contre le Président du Conseil Mamadou DIA, lors de la grave crise politique de 1962.
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